Depuis plusieurs mois et semaines, vous songez sérieusement à vous tourner vers l’entreprenariat. Seulement, comme vous occupez depuis toujours le statut de salarié, vous craignez de ne pas être à la hauteur de cette grosse responsabilité. Avec un bilan de compétences, vous trouverez peut-être réponses à vos questions.
L’importance du bilan de compétences
Il faut savoir qu’endosser le rôle de chef d’entreprise n’est pas donné à tout le monde. C’est pourquoi certaines personnes échouent dans l’entreprenariat. Et cela malgré leur forte mobilisation, leurs efforts et leur engagement sans faille. Néanmoins, selon des enquêtes menées, l’une des causes premières de ces fiascos est tout simplement une mauvaise connaissance de ses propres aptitudes professionnelles, sans parler d’une orientation inadaptée à ses compétences et à ses talents.
Mais c’est là qu’intervient le professionnel du bilan de compétences. Pour mettre toutes les chances de son côté et partir ainsi sur de bonnes bases solides, s’adresser à lui est une démarche fortement conseillée. En effet, les résultats de l’évaluation permettront au futur entrepreneur d’identifier son savoir-faire et ses expériences, d’une part et d’autre part, de connaître précisément ses défauts, ainsi que ses qualités. Sans oublier d’avoir de sérieuses pistes sur les secteurs d’activités les plus porteurs pour lui.
Sinon, dans le cas où l’intéressé a déjà bien avancé sur un projet concret, le bilan de compétences l’aidera à déterminer s’il peut ou non le concrétiser. Des études de marché se feront alors sur la rentabilité de l’activité et, bien sûr, l’enquête se fera aussi en se basant sur ses motivations principales. En outre, les rapports d’analyses remis par le professionnel le renseigneront également sur les compétences qu’il devra éventuellement développer pour atteindre ses objectifs. Dans tous les cas, l’évaluateur identifiera, avant toute chose, les motivations qui ont mené la personne à cette décision, car la réussite du projet en dépendra.
Informations pratiques
Ainsi, on recommande fortement aux personnes encore en activité de programmer un bilan de compétences, avant de songer sérieusement à démissionner. De ce fait, si jamais leur projet n’a pas de suite, elles pourront toujours garder leur emploi et ne pas se retrouver du jour au lendemain au chômage. Quoi qu’il en soit, cette formation professionnelle ne peut avoir que des répercussions positives sur la personne.
D’ailleurs, un salarié est tout en fait en droit de demander à faire cette évaluation, sans obligation d’en justifier les raisons. Encore mieux, peu importe leur contenu, les résultats peuvent être entièrement gardés secrets. N’oublions pas que c’est une démarche des plus individuelles pour un employé. Et pour en bénéficier, il suffit qu’il fasse une demande officielle auprès du service des ressources humaines de son entreprise. La lettre est à déposer au minimum soixante jours avant la date du début de la formation.
Pour information, l’employeur ne peut refuser cette requête. Ce dernier peut par contre reporter le bilan, mais dans un délai n’excédant pas les six mois. Concernant maintenant son financement, si la société n’a prévu aucun plan de formation, le demandeur peut toujours demander de l’aide financière auprès du Fongecif ou de l’Opacif. Mais déjà, il faut savoir que, selon le centre ou l’organisme, un bilan de compétences coûte en moyenne mille à trois mille euros. Le prix ne sera pas bien sûr le seul facteur de décision dans la sélection de l’établissement, mais il a son importance.
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